Sibels Delfintherapie
Vielen Dank für den herzlichen Empfang und den angenehmen Aufenthalt in Mamaris! Es war eine große Ehre euch zu treffen und ein einzigartiges Vergnügen zusammen mit Flip dem Delfin zu schwimmen. Sibel und ich denken jeden Tag an diese tollen Momente. Die Menschen bei euch machen eine großartige und wichtige Arbeit. Wenn wir eine Wohnung in Antalya finden, werden wir sicher nächstes Jahr kommen, um das Team und Flip zu besuchen.
Euer wunderschönes Lächeln wird immer in unserem Herzen und in unserer Seele bleiben. Euer Team besteht aus guten und wundervollen Menschen. Beste Grüße und Küsse aus Bern in der Schweiz! Wir sehen uns bald!
Es gibt nichts außer Leidenschaft, um unsere Schritte in diesem Leben zu lenken!
Anbei noch die Texte von meinem Gedicht „Les Anges de la Mer“ (Die Engel der Meere – die Delfine von Antalya) sowie die Geschichte von einem anderem Delfin „Egée et le pêcheur “ (Ägäis und die Fischer)
Les Anges de la Mer
Gris clair dans l’eau si noire,
A Antalya en hiver,
Les dauphins chantent leurs lendemains,
Ils glissent entre les flots fermés,
Imaginent des rivages lointains
Où leurs frères à peau de soie
Chassent loups de mer et anchois.
Les dauphins entendent les leurs, parfois,
Ils sentent leurs voix dans l’onde,
Cette vibration si profonde,
Ils chantent haut pour eux,
Ils souffrent fort avec eux,
Même lointains ils sont eux
Si proches de leur destin,
Comme un demi-cerveau qui dort,
L’autre éveillé qui pense encore
A tous ces rêves et ces au revoir,
En prison, libres avec eux,
Les frères dansants de l’océan.
Mais les dauphins de Antalya
N’iront guère loin dans l’eau si lisse.
La mer les retient à la rive,
Entre ces piliers sur le qui-vive,
Avec ces gens qui les aiment tant,
Source et remède de leurs tourments.
Gris clair dans l’eau si noire,
A Antalya, durant l’été,
Les dauphins chantent pour les humains,
Ils soignent les âmes des enfants malades,
Et les corps meurtris par la panade.
Ils amusent vieux et bambins
Qui déambulent sur les pontons
En se tenant bien fort la main,
Dauphin ondule, est-ce un requin ?
Les dauphins de Antalya
Sont unis jusqu’à l’abysse
De leur liberté perdue,
De leur solitude carrée,
Ils sont cinq dans ce bassin
Déserté par la sardine
Et la daurade de l’Egée.
Ils sont cinq comme une famille
Et connaissent chaque bord
De leur ultime destin.
Les dauphins pourraient briser
Le barrage qui les retient,
Filer à l’Ouest, vers l’île de Rhodes
Ou les Cyclades, ou vers le Sud.
Les dauphins pourraient casser
Cette prison dorée,
Poursuivre au Nord,
Vers le Bosphore.
Mais leur sonar est d’or,
Ici ils restent encore et encore
A soutenir de pauvres corps,
Des âmes en peine qu’ils soulagent
De leurs maux et de l’âge,
Des êtres qu’ils hâlent doucement
Entre la mer et le firmament,
Dans les coulisses du paradis.
Le paradis n’est pas si gris
Grâce aux dauphins de Antalya,
Qui donnent leur vie aux être humains,
Ambassadeurs hier et demain.
C’est tout ce qu’ils peuvent faire
Pour rappeler que nous sommes frères.
Les Anges de la Mer
Sont d’étranges émissaires
A l’antichambre de deux mondes,
Scintillants dans les flots bleus.
Egée et le pêcheur
Egée est un dauphin,
Il porte le nom de sa mer,
Il l’épouse, aussi,
Comme dans une légende grecque.
Egée glise d’île en île,
Turque ou hellène,
Sans le savoir,
Mais il s’en moque,
Avec la mer,
Il ne fait qu’un
Et ses frontières
Sont les embruns.
Parfois, il trace
Près d’Alaga
Et sa raffinerie endormie
Un banc de levrek égarés,
Ces beaux poissons argentés
Qui croisent la route
Des pétroliers.
Egée ne leur laisse
Aucune chance,
Son ventre clair
Colle à la vague
Les malheureux condamnés.
Egée festoie,
Tout allongé,
Comme fait le roi,
Sur canapé,
Puis prend la houle
Pour Dikili et Ayvalik,
Près de Lesbos,
Pour la caresse
De Mer Egée,
La tendresse d’une ondée,
Tandis que les paquebots
Quittent Izmir,
Sa douce baie,
Pour Venise
Et ses largesses.
Parfois Egée
Suit le pêcheur,
De Candarli
Jusqu’à Georgia,
L’île des Romains,
Sa tour carrée
Comme une balise
Dans le lointain.
Egée danse
Autour de la barque,
Bondit sous la lune,
Tandis qu’il avance,
Il voit les mains
Parcheminées
Du vieux marin
Et les filets
Se dérouler.
Egée sait le danger
De la nasse,
Le péril dans la masse
Des poissons qui agitent
Leurs nageoires, sans savoir,
Vers l’amère destinée.
Le vieil homme pensif
Fume en silence.
Son mégot rouge,
Dans le noir,
Eclaire ses traits,
Sa peau bronzée,
Incandescente.
Il songe qu’Egée
Veut l’amuser,
Qu’il l’accompagne
Pour le distraire
De ses tourments,
Pour égayer
De ses chants
Sa longue nuit solitaire.
Egée, pourtant,
A d’autres plans,
Ne dort qu’à moitié,
Et quand l’aube
Jette sa rosée
Sur la côte alambiquée,
Egée pousse vers le large,
Au Nord, vers Marmara,
Il cherche ses frères,
Dans le sillage
Des yachts blancs,
Et il les trouve
Et il leur dit
Ce qu’il a vu et entendu
Sous la couche bleue
Et à quoi rêvent
Humains flottants
Et ce qu’ils font
Des vifs-argents
Et de l’huile noire,
Si salissante,
Qu’ils emportent en Occident.
Egée leur dit
Toute leur tristesse,
L’étrangeté de leur progrès,
Leur sagesse si curieuse,
Leur sentiment de néant.
Egée est un dauphin,
Il porte le nom de sa mer.
Un jour, il ira par le Bosphore
Conquérir la Mer Noire,
A la poursuite des chalutiers.
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